Dim. 05/09 Vallée de l'Asco
125Km
Après une bonne
nuit, nous nous réveillons à 8h et décidons d'aller chercher
du pain dans le village. Nous trouvons la minuscule épicerie/dépot
de pain qui est sensée ouvrir à 9h00. Il est 9h20, la boulangère
et la livreuse de journeaux se disent que la gérante doit encore être
en train de dormir et a encore oublié l'heure.
Finalement, nous obtenons notre pain et nous offrons enfin un petit-déjeuner.
Vers 10h30, nous partons
pour Ponte-Leccia, où nous comptons faire quelques courses pour la
semaine. Bien évidement, le SUPER
U est fermé, donc nous optons pour la seule alimentation ouverte
ce jour.
Nous faisons nos quelques emplettes qui se résument à peu de
choses pour une addition plutôt élevée. Soit, nous sommes
en vacances !!
A la caisse nous demandons comment nous pouvons régler: "Comme
vous voulez !"
Nous tendons notre CB et là: "Euh...non, j'ai la machine, mais
je ne prends pas les cartes !"
Bon, ben finalement on règle par chêque. "Vous voulez une
pièce d'identité ?" "Non, je fais confiance !!"
Retour au gîte pour
une pause-déjeuner et une découverte furtive des ruelles du
village. Nous en profitons pour contempler la vue magnifique en contrebas.
Aux alentours de
14h30, nous partons vers la Vallée de l'Asco.
L'Asco est à la
fois une magnifique vallée et une rivière aux eaux vertes où
il fait bon se baigner dans les piscines naturelles.
La route qui borde et surplombe les gorges est très étroite
et on n'est pas à l'abri d'une rencontre du type bovin au détour
d'un virage. On se croirait dans la quatrième dimension !
Un peu plus haut, à la sortie du village d'Asco, nous bifurquons sur
une petite route fort raide qui descend vers le torrent.
Là, nous pouvons admirer un joli pont gênois du XVe siècle
qui enjambe ce cours d'eau aux vasques invitant à la baignade.
Nous reprenons la route
en sens inverse jusqu'à Ponte-Leccia et puisqu'il nous reste encore
un peu de temps, nous décidons de rentrer en empruntant la N197 qui
longe le chemin de fer.
J'étais vigilant
et m'attendais à toute sorte de bestiole à
la sortie d'un virage, mais j'ai eu la désagréable surprise
de surnoisement me faire piquer par ce que je pense être un taon dans
la jambière de mon short ! A moto, c'est quelquechose, car on ne peut
rien lacher !!
La piqûre me brule et va me laisser un plaque pendant toutes les vacances.
Nous continuons notre route en passant par Novella et rentrons au village où nous dégustons une Pietra (une bière locale à la chataigne) au troquet.